Marie Stuart

Auteur : Friedrich SCHILLER

Adaptation : Fabian CHAPPUIS

Prix : 10 €

Genre : Théâtre

Collection : Les inédits du 13

Parution : 1er mars 2008

ISBN: 978-2-915459-26-5

Pages: 88

Comédien(s) : 7

Comédienne(s) : 3

 

Résumé :

Marie Stuart est une épopée haletante et passionnante que Schiller a écrite à partir du conflit qui opposa pendant 20 ans Elisabeth 1ère d’Angleterre à Marie Stuart. Plus qu’une reconstitution historique, le spectacle est une fable universelle qui met à nu les mécanismes du pouvoir et le conflit entre l’intime et le public.

Deux reines héritières d’un même trône, l’une par le sang, l’autre par testament. L’une est une fervente catholique, l’autre instaure le protestantisme en Angleterre. L’une se revendique de droit divin, l’autre se place au service de son peuple et de son royaume. L’une suscite passions et fascinations, l’autre, redoutée et autoritaire, a renoncé à sa vie de femme pour gouverner aussi librement qu’un homme.

Deux souveraines cousines, celle d’Ecosse – Marie Stuart – et celle d’Angleterre – Elisabeth 1ère, deux femmes au tournant de l’histoire, symbolisant chacune les extrêmes de l’Europe du 16ème siècle en pleine guerre de religion.

A partir du conflit de ces deux femmes, Schiller écrit une épopée qui place l’humain au cœur des enjeux politiques. Il montre le conflit entre l’intime et le public, dénonce les manipulations, condamne le fanatisme religieux…

Ce texte magnifique et violent est de toute évidence d’une actualité déroutante. C’est pourquoi la mise en scène est plus proche de la fable universelle que de la reconstitution historique. Elle privilégie l’action et le rythme et met en avant cette humanité des personnages qui distille de l’espoir tout au long de la pièce et qui ouvre tous les possibles.

 

L'Auteur :

Johann Christoph Friedrich Schiller est né en 1759 à Marbach am Neckar, d’un père militaire dans les armées du Württemberg. Quelques années plus tard, vers 1765 sa famille s’installe à Lorch et y reste jusqu’en 1780. Bien qu’il passe son enfance et sa jeunesse dans une certaine pauvreté, il capte l’attention du duc de Württemberg, Charles-Eugène , qui lui propose d’intégrer l’établissement qu’il a fondé, la Karlsschule. En 1773, Schiller commence à étudier le droit puis, à partir de 1775, la médecine.

En 1780, il écrit son Diplomarbeit (mémoire de fin d’études) et devient médecin militaire à  Stuttgart. En 1781, il publie Les Brigands anonymement. En 1782, Schiller se retrouve en détention quelques jours à Asperg pour cause d’éloignement non autorisé. Il était allé assister à Mannheim à la représentation de sa pièce Les Brigands sans autorisation.

En 1783, il travaille comme bibliothécaire et obtient un contrat jusqu’en 1785 comme poète de théâtre à Mannheim. Pendant quelques années, il déménage souvent (Leipzig, Dresde, Weimar) et rencontre pour la première fois Goethe en 1788. À la fin de cette année, il décroche une place de professeur d’histoire et philosophie à Iéna où il s’installe l’année suivante. Il écrit des œuvres historiques. Il sympathise alors avec un autre personnage célèbre de son temps : Wilhelm von Humboldt.

En 1790, il épouse Charlotte von Lengenfeld. En 1791, il devient pensionnaire du prince Frédéric-Christian d’Augustenbourg. En 1794, Goethe le pousse à écrire pour le journalisme satirique. En 1792, la France de la Révolution française lui donne la citoyenneté française, suite à ses nombreux écrits contre les tyrans ; il ne l’apprendra qu’en 1798. En 1799, il retourne à Weimar où Goethe le convainc d’écrire de nouvelles pièces de théâtre.

Il prend avec Goethe la direction du théâtre de la Cour grand-ducale qui se place très vite à la pointe de la scène théâtrale allemande, permettant une renaissance du genre dramatique. Schiller reste à Weimar jusqu’à sa mort. En 1802, il est anobli : la particule « von » est ajoutée à son nom. Il meurt trois ans plus tard, à l’âge de 45 ans, d’une dégénérescence pulmonaire.

 

Le Traducteur :

D’origine franco-allemande, il a été formé et a travaillé de 1992 à 1998 avec Colette Nucci au sein de la Compagnie du Théâtre de l'Alidade. Ensemble, ils mettent en scène, entre-autre, Le Paradis sur terre de Tennessee Williams et Une Lune pour les Déshérités d'Eugene O'Neill.

En 1998 Il crée la Compagnie Orten (en résidence au Théâtre du Grenier de Bougival), qui obtiendra le Prix Défi-Jeunes du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

La même année, il met en scène le triptyque Finalement les choses (ne vont pas si mal que ça), suivi de Regarde-moi en 1999, sur une chorégraphie de Zineb Mounaji.

En 2000, il met en scène Je pense à toi de Frank Smith, (Bougival puis reprise au Théâtre des Songes à Paris puis au Théâtre 13 en 2004).

En 2001, il adapte et met en scène Loin d’Eux de Laurent Mauvignier (Bougival puis reprise Théâtre des Songes de Paris).

En 2005 il met en scène la chanteuse Sapho dans son texte Le Livre des 14 semaines, création à Paris puis tournée dans toute la France, Tunisie, Maroc et Belgique (commande) et débute le travail sur Marie Stuart de Schiller.

En 2007, il met en scène une maquette de Dans la Solitude des Champs de coton de Bernard Marie Koltès à La Générale (Paris) (commande).

En 2008, il met en scène Marie Stuart de Schiller au Théâtre 13 (mars-avril) qui tournera dans toute le France et en Martinique en 2008/2009.

Il collabore à de nombreux projets autour de la danse, du théâtre et du cinéma, notamment au Forum des Images de Paris (mise en place du concours de court-métrage l’Aventure des Premiers Films pour le Ministère de la Jeunesse et des Sports) et à la Ménagerie de Verre.

Il a participé à de nombreux jury (Bourse Défi-Jeune - Ministère de la Jeunesse et des Sports, Bourse Paris Jeunes Talents, Festival de Théâtre de Cabourg, Prix Théâtre 13 Jeunes metteurs en scène, Festival Oise au Théâtre…).

Depuis 2000, il seconde Colette Nucci à la direction du Théâtre 13 et collabore avec les éditions les Cygnes à la collection Les inédits du 13..

 

10,00 €

  • 0,11 kg
  • disponible
  • 1 à 3 jours de délai de livraison