Dernières parutions

 

 

Nos Intelligences

de Matthieu Loos

 

1997 : Garry Kasparov, champion du jeu d’échecs, perd contre l’ordinateur Deep Blue. Devant les caméras du monde entier, le dernier rempart de l’intelligence humaine s’effondre. Face à certains coups inexplicables et au refus d’IBM de communiquer les enregistrements de son superordinateur, le champion russe accuse son adversaire de tricherie.

 

2038 : Kim et Dario zonent chez Ambre, qui programme une nouvelle Intelligence Artificielle pendant que ses ami·es philosophent en jouant aux échecs. Soudain, alors que Dario peine à dévoiler son amour à Ambre, le réel semble s’effeuiller…

 

Bien qu’éloignés dans l’espace-temps, les destins d’Ambre et Garry Kasparov s’entrechoquent dans une étrange proposition métaphysique : les coups inexpliqués de Deep Blue en 1997 semblent trouver leur cause en 2038. Les deux histoires ne font alors plus qu’une, donnant des pistes pour penser les relations entre nos intelligences humaines et artificielles.

 

Lumingu

à l'École de la Chauve-souris

de Laurent Contamin

 

Aujourd’hui directeur du musée d’Urville, Lumingu attend l’arrivée de l’attaché culturel du Gabon : ils doivent officialiser le retour d’un tambour-parleur sur sa terre d’origine, d’où il a été déraciné au siècle dernier, durant la période coloniale.

 

Lumingu plonge dans son passé, se revoit jeune gardien de nuit, dans ce même musée, fraîchement débarqué de son Afrique natale. Il repense à sa rencontre magique avec Angona, l’esprit chauve-souris du tambour-parleur, qui nuit après nuit, conte après conte, lui a fait comprendre la richesse de son métissage culturel et accepter sa double identité, à la fois africaine et européenne.

 

À partir de 9 ans.

 

FigureS

de Filip Forgeau

 

Richard III, Lear, Macbeth, Hamlet.

 

Le pouvoir, la folie et l’amour en commun, ils traversent tous le même chaos désordonné de choses étranges et monstrueuses, où le sol tremble sous leurs pieds.

 

Tels des revenants, autrefois êtres de chair et de sang, mais désormais fantômes, ces quatre figures viennent témoigner à tour de rôle de leur histoire et de leurs maux, et reconstituer non seulement la scène de leurs crimes, mais aussi rendre compte de l’univers mental dont ils étaient à la fois les acteurs et les prisonniers…

 

Quatre figures revenant du pays des morts pour se dire, pour nous dire… 

 

 

 

 

 

 

Son odeur après la pluie

de Véronique Boutonnet

d'après le roman de Cédric Sapin-Defour

 

C’est une histoire d’amour, de vie et de mort. 

Un amour universel, sans attente, inconditionnel, un amour qui unit deux êtres n’appartenant pas à la même espèce : un humain et son chien.  

Ici le héros est impalpable. Le héros est ce lien unique, surpassant tant d’autres relations. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout est instant, merveille, où tout respire, vibre au gré de la nature.

Une vie cuirassée à l’essentiel. Un récit en mouvement, en équilibre, un récit-funambule, musical, onirique, qui traverse les émois simples d’une vie, les rencontres, les amours, les découvertes, les sens, les effrois.

Peut-être simplement, une histoire de respiration. 

Une histoire de terre, de nuages, de pluie, une histoire de froid, de neige, d’arbres, de roches, de glace, d’oiseaux, de chemins, d’amitié, de camaraderie, de famille.

Préface de Cédric Sapin-Defour

 

 

 

 

 

 

Happy Apocalyspe

de Jean-Christophe Dollé

 

Elle s'appelle Perle. Elle est le premier enfant hybride de l'histoire de l'humanité. L'animal avec lequel elle est croisée est le Varan de Komodo.

Happy Apocalypse est une fable métaphysique, une protopie qui questionne la place de l'humain, une ode à la fragilité où le burlesque, la poésie et l'astrophysique se croisent dans un tourbillon psychédélique

 

 

 

Les poissons ne meurent pas d'apnée

de Emmanuel Robert-Espalieu

 

Deux hommes se rencontrent dans une piscine municipale.

Deux êtres humains, semblables en tout point.

Même genre de corps, même langage, mêmes maillots, mêmes serviettes de bain et mêmes lunettes de nage. Rien qui ne différencie au premier coup d’œil ces deux poissons, prêts à faire des longueurs des semaines entières, voire plus, comme tout bon nageur qui se respecte.

 

Exceptée la couleur de leurs bonnets.

 

L'un porte un bonnet bleu, l'autre un bonnet rouge. Pas la même couleur, donc pas si semblables, donc différents, donc étrangers, donc inconnus, donc... Ennemis ?

 

 

 

Dans 5 heures

de Fitzgerald Berthon

d'après Jacques Fesch

 

« Seule la liberté intérieure existe, mais qu'en fait-on ? »

 

France, 1954. La peine de mort est toujours en vigueur. Après avoir tué accidentellement un policier dans un braquage amateur, Jacques Fesch, 24 ans, est incarcéré à la prison de La Santé puis, après trois ans de détention, condamné à mort.

Mais du fond de sa cellule, il crie à l'aide, rencontre le Christ et se converti au catholicisme.

 

Entièrement basé sur ses écrits de prison, le comédien Fitzgerald Berthon s'empare de cette prose pour livrer une adaptation théâtrale de ce parcours saisissant des ténèbres à la lumière. On suit le cheminement intérieur de Jacques Fesch, de la sidération et la colère des débuts de son incarcération, à la demande de pardon et au chemin de rédemption qu'il trouve dans la religion chrétienne, qui lui apporte paix et joie, même si jusqu'à la veille de son exécution le trouble et les découragements demeurent car, comme il l'écrit : « la foi n'est pas le confort ».